Deux parties de Prague

Jean nous adresse une carte postale de Prague, capitale de la république Tchèque et notoirement connue pour son architecture très riche et variée, son goût de la fête, ses enterrements de vie de garçon et…ses tournois d’ échecs.

Un reportage sur le vif, agrémenté de deux parties animées et assez « baroques », un hommage à la ville sans doute !

OPEN à PRAGUE

Janvier 2020

Comme disent quelques amis bretons égarés en ce tournoi, que l’on soit à Aubervilliers ou dans un hôtel pragois : « Rien ne ressemble plus à un tournoi d’échecs qu’un autre tournoi d’échecs ».

Les hommes sont les mêmes, jeunes en quête de rêves norvégiens, hommes dans la force de l’âge confondant Dulcinée et Caîssa et vieux sages dont les variantes issues d’anciens grimoires n’ont rien à envier aux valets en silicone. En revanche revenir en son club et dire que l’on a fait un tournoi en Tchéquie titille gentiment notre ego.

Ego ou pas, venir à Prague reste toujours un bonheur. Les souvenirs de jeunesse renaissent en foule, les combats moyenâgeux de nos cours d’école reviennent en nombre dans les ruelles de la vieille ville. A chaque détour la ville des alchimistes semble laisser apparaître quelques Golems réclamant leur pitance. Puis au petit matin, il faut voir les statues du pont Charles, sorties du fond des âges, déchirant les lambeaux de brume des restes de la nuit avant le déferlement des hordes touristiques.

Mais les rêveries d’un joueur solitaire n’empêchent en rien la passion, donc le premier jour un joueur polonais a eu raison de mes rêves de gloire. Je jetterai un voile pudique sur la partie. Puis le deuxième jour deux parties et deux victoires : un danois bien trop jeune pour vraiment comprendre une variante Alapin (en un seul mot) puis une russe dont l’ Italienne était super mais trop fragile pour résister à la furia francese.

Je livre à votre sagacité ces deux parties non analysées par notre ami ordinateur et même si les attaques sont aléatoires ou fausses elles restent amusantes.

et la deuxième: